La construction
Les particuliers sont de plus en plus nombreux à opter pour une charpente métallique. Et pour cause, son installation s’avère relativement pratique.
Ce qu’il faut savoir au sujet de la charpente métallique
Les pièces pour une charpente métallique sont conçues en usine. Les entreprises de construction fabriquent cette structure en se référant à plusieurs normes. Ainsi, la norme NF EN 1090-2 exige expressément que les matériaux soient moulés à froid. Le matériau utilisé est l’acier.
Outre les pieds et la voûte, plusieurs pièces fixatrices composent la charpente métallique. Elles sont importantes car elles garantissent la stabilité de la structure.
Construire une charpente métallique soi-même
Par rapport au modèle en bois, la charpente en métal exige moins de temps pour le montage. Les experts en charpente l’estiment à moins de 30 %, avec environ 10 % d’économies réalisées. Cela s’explique par l’absence d’opérations à exécuter après son installation pour son entretien.
Si la structure que vous comptez ériger est de taille modeste, investissez dans une charpente en kit. Il ne vous restera plus qu’à appliquer scrupuleusement les consignes.
La charpente métallique peut être assemblée avec ou sans travaux de soudure. Néanmoins, cela dépend de l’envergure de l’édifice.
Les différents modes d’assemblage d’une charpente métallique
Pour les assemblages requérant une soudure, vous avez le choix entre :
- L’emboîtement à froid avec des produits spécifiques ;
- Le soudage à la technique de l’arc.
La première option concerne les charpentes possédant des éléments en aluminium et en acier inoxydable. La seconde est utilisée pour les assemblages complexes à encastrement.
Pour les techniques sans soudure, on distingue :
- Le rivetage ;
- Le boulonnage.
Le rivetage est adapté aux grandes constructions. L’inconvénient de cette technique réside dans sa rigidité face aux fortes pressions. Le boulonnage est plus employé du fait de la grande flexibilité qu’il offre.