Les assemblages
Procédez méticuleusement aux calculs. Consultez les normes et références employées par les professionnels. Si vous choisissez une matière initialement non-traitée pour votre projet, recouvrez-la de couche de produit fongicide. Veillez également à garantir son étanchéité.
Il existe des charpentes préassemblées, à installer directement sans retouche. Ce sont des modèles industriels préconçus en usine. Cependant, vous devez vous équiper d’outils précis, à savoir une scie, des clés, un niveau, une perceuse et plusieurs madriers. Enfin, assurez votre sécurité.
Les assemblages traditionnels de charpente
Les pièces d’une charpente se répartissent en plusieurs éléments :
- Les chevrons, appuis des liteaux ;
- Les pannes, liens entre les planches de bois des fermes ;
- Les fermes.
La liaison de ces composants peut se faire selon trois méthodes :
- L’embrèvement : les points de raccord sont taillés selon les dimensions et les formes de chaque pièce ;
- La fixation à l’aide de boulons ;
- La méthode des clous.
Assurer une stabilité optimale est crucial pour répartir proportionnellement le poids supporté par la structure. En effet, la charpente endure une forte pression.
Comparaison de la charpente industrielle et traditionnelle
La charpente traditionnelle possède de nombreux atouts en matière d’isolation et de résistance. Elle est soigneusement réalisée sur-mesure par un expert. Les composants sont triés et obligatoirement traités. Une charpente en bois ne nécessite pas l’utilisation des combles. En revanche, son coût est relativement élevé, du fait de sa personnalisation.
Les versions industrielles sont en métal ou en béton. Les charpentes bétonnées, quasiment ignifugées, utilisent plusieurs compositions de béton. Présentant un bon rapport qualité-prix, elles rivalisent avec la charpente classique. Les modèles métalliques combinent rapidité d’installation et résistance. Leur assemblage exige toutefois l’intervention d’un professionnel.